Deux étudiants africains inventent un savon contre le paludisme – France Info

Deux étudiants africains inventent un savon contre le paludisme – France Info.

Europ Assistance poursuivie après la mort d’un surfeur du paludisme

Posté par dans ACTUALITES, Case report, Infectiologie, Surf Trip le 5 février 2013 23:23 / 6 commentaires

 

 

Cette triste histoire a eu lieu en 2006, mais elle a encore des répercussions judiciaires aujourd’hui, après 4 ans d’enquête et un renvoi d’Europ Assistance devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger.

En dehors du litige qui oppose la famille du surfeur décédé à l’entreprise d’assistance, ce cas nous rappelle encore une fois à quel point les surfeurs sont exposés au paludisme, maladie grave et potentiellement mortelle, quand ils partent en surf trip, et de l’impérieuse nécessité de prendre des mesures phophylactiques quand on se rend dans une zone à risque.

Voici un résumé des faits d’après les éléments relatés dans Le Parisien et sur France Info:

Renaud Dubois était un jeune surfeur passionné de 24 ans. Renaud venait de voyager en Indonésie. Il avait enchaîné sur un voyage au Maroc.

Arrivé le 14 décembre 2006 au Maroc, il commence à ressentir de la fièvre le 18 décembre.

Le 21 décembre, les parents de Renaud Dubois contactent Europ Assistance – à laquelle Renaud avait souscrit une assurance rapatriement –  pour les avertir des problèmes de santé rencontrés par leur fils. Ils évoquent le paludisme, Renaud revenant d’un trip en Indonésie. Europ Assistance aurait noté l’information mais s’en remet aux médecins marocains pour assurer la prise en charge initiale et effectuer les premiers examens. Ils effectuent un premier test sanguin qui va s’avérer négatif, et faussement rassurant.

Pendant l’hospitalisation du surfeur, Europ Assistance suit la prise en charge par contacts téléphoniques depuis Paris, sans juger nécessaire de le rapatrier en urgence.  Attitude que le juge d’instruction considèrera passive dans son ordonnance : « par sa passivité, Europ Assistance a manifestement contribué à entretenir l’errance diagnostique » a-t-il noté selon Le Parisien.

L’état de Renaud Dubois va s’aggraver. Le 25 décembre 2006, il est admis en service de réanimation. Devant la gravité du tableau, les médecins marocains demandent à Europ Assistance un rapatriement sanitaire en urgence. Europ Assistance aurait alors réservé une place sur un vol régulier au malade. Ce n’est que le 27 décembre qu’un avion sanitaire est finalement affrété, mais il est trop tard : Renaud Dubois est décédé le 27 décembre 2006, une heure avant l’arrivée des médecins français.

« Ce procès qui s’annonce est une première victoire. Il est impossible de mesurer la douleur et l’amertume des proches de la victime », a déclaré l’avocat des parents du surfeur, Me Michel Petit-Perrin, très remonté : « L’ironie de ce truc-là, c’est qu’on leur a dit : attention, il vient d’Indonésie. Les symptômes, c’est le palu. Faites quelque chose. On leur a donné les clés dès le début. Et il ne s’est rien passé. C’est ça qui est terrible. C’est une maladie qui tue énormément de monde. Et qui est connue, qui doit être connue, d’Europ Assistance dont c’est le métier de rapatrier les gens, notamment de ces pays-là. Et ils devraient savoir que le Maroc n’est pas capable de traiter ça ».

« Ils l’ont laissé mourir pour des raisons financières », a déclaré dans Le Parisien Me Petit-Perrin. « Quand on voit que les médecins marocains réclament un avion sanitaire, on ne répond pas à cette demande. Forcément la seule motivation, c’est financier. Voilà un jeune athlète, en extraordinaire forme physique. C’est certain que s’il avait été traité rapidement, on n’en serait pas arrivé là » rajoute l’avocat sur France Info.

Europ Assistance assure de son côté que l’enquête interne n’a pas révélé de dysfonctionnements. Europ Assistance donne sa version des faits dans le reportage de France Info: « A Marrakech, Renaud Dubois a été pris en charge dans une clinique qui est réputée et recommandée par le ministère des affaires étrangères. C’est l’équipe médicale sur place qui nous a donné, lorsque cela a été possible, le feu vert pour organiser le rapatriement sanitaire dans les meilleures conditions et les délais les plus brefs. Malheureusement, le temps d’organiser ce rapatriement sanitaire, son état s’est aggravé très très brutalement et il est décédé avant qu’on puisse intervenir », regrette Thierry Depois, directeur général d’Europ Assistance.

Il s’agit des premières poursuites au pénal suite à un décès pendant un rapatriement depuis la création il y a 50 ans d’Europ Assistance qui assure chaque année 3000 rapatriements.

 

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Neuropaludisme / Malaria

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avr 03, 2013 @ 23:55:44 [Edit]

Alpes-Maritimes

Nice

Deuxième décès lié au paludisme à Nice
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Publié le vendredi 21 septembre 2012 à 18h25
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Atteint d’un paludisme grave, l’homme âgé de 57 ans, s’est éteint jeudi soir à 21h30 dans le service de réanimation de l’Hôpital l’Archet à Nice où il était hospitalisé depuis 30 heures. Il était revenu le 17 septembre du Burkina Faso et n’avait pas pris de médicament antipaludique préventif. Son état de santé s’est brutalement aggravé le 19 septembre, avec l’apparition de troubles de la conscience, révélateurs d’une atteinte cérébrale.

Les experts renouvellent leur appel aux azuréens : avant de se rendre en zone tropicale, il est important de consulter dans un centre de vaccination internationale et de conseils aux voyageurs.

Alerte au paludisme importé dans les Alpes-Maritimes

Alerte au paludisme importé dans les Alpes-Maritimes

« Une simple prise de sang permet de faire le diagnostic », souligne le Pr Pierre Marty examinant au microscope une lame de sang d’un malade.Franck Fernandes

Un homme, de retour de Madagascar, est mort à Cannes, un autre est entre la vie et la mort à Nice. D’autres cas ont été enregistrés ces dernières semaines. La cause : un relâchement de la prévention

Un Azuréen de 58 ans est actuellement entre la vie et la mort dans le service de réanimation de l’hôpital l’Archet à Nice. Il souffre d’un paludisme grave, après un séjour au Burkina Faso. « C’est le quatrième cas sévère dans les Alpes-Maritimes depuis fin juillet. Jamais depuis 30 ans, nous n’avons été confrontés à une telle situation », alerte le Pr Pierre Marty, responsable du service de parasitologie au CHU de Nice et spécialiste de conseil aux voyageurs.

Fin juillet, c’est une fillette de 6 ans qui survivait à un neuropaludisme (atteinte des vaisseaux du cerveau), après un séjour en réanimation à l’hôpital Lenval à Nice. L’enfant revenait d’un séjour au Gabon. Une jeune Azuréenne de 20 ans, dans un état critique après avoir contracté le paludisme lors d’un voyage en Tanzanie, parvenait elle aussi à être sauvée.

Il était malheureusement trop tard pour un sexagénaire, décédé à Cannes cet été.« Cet homme se rendait fréquemment à Madagascar, sans prendre les précautions nécessaires à la prévention du paludisme. Et c’est le cas pour un nombre croissant de voyageurs en zone tropicale », regrette le parasitologue.

Agir dans les 24 à 48 h après une fièvre

Une prévention qui, certes, a un coût : 200 euros environ (pour un séjour de 2 semaines), correspondant au prix des lotions anti-moustiques, auquel il faut ajouter celui de la chimioprophylaxie (médicaments prescrits à titre préventif). « Même si tout cela ne protège pas à 100 %, et qu’il existe un risque d’infection par une souche résistante, la probabilité de faire un paludisme est considérablement réduite. »Une maladie dont on oublie trop souvent qu’elle est potentiellement mortelle, surtout lorsqu’elle n’est pas traitée à temps. « Outre le problème de prévention, il existe aussi un retard au diagnostic qui participe de la gravité du paludisme. »

De retour d’un séjour en zone tropicale, beaucoup de voyageurs omettent d’en informer leur médecin généraliste lorsqu’ils le consultent pour une fièvre. « Et ce dernier ne pense pas toujours à poser la question, d’autant plus si cette fièvre apparaît pendant une période d’épidémie virale de type grippe. » Or, dès lors que la fièvre se manifeste, il faut aller très vite. « On doit idéalement instaurer le traitement dans les 24 à 48 h qui suivent. Faute de quoi, le risque de développer une forme grave est accru et l’efficacité des thérapeutiques fortement réduite, surtout chez les plus de 60 ans. »

Jamais ce conseil aux voyageurs n’aura été aussi nécessaire : avant de vous rendre en zone tropicale, pensez à en informer votre médecin traitant et à vous rendre dans un centre de vaccination afin de vérifier que vos vaccins sont à jour, et pour bénéficier des conseils de prévention contre le paludisme.

 


Fièvre, maux de tête, vomissements

Le paludisme est dû à un parasite, le plasmodium, transmis par les moustiques du genre anophèles qui en sont porteurs. Les symptômes (fièvre, maux de tête et vomissements) apparaissent généralement sept jours après la piqûre. Le moustique vecteur n’étant pas présent sur notre territoire, il n’existe pas de risque de transmission en France.

 


Centres de vaccination internationale et de conseils aux voyageurs dans les A.-M. :

Centre de vaccination antiamarile. CHU de Nice – hôpital de Cimiez – 04.92.03.44.11 ; Centre de vaccination antiamarile. Aéroport Nice – 04.93.21.38.81 ; Centre de vaccination antiamarile et Consultation du voyageur – CHU de Nice – hôpital l’Archet RV : 04.92.03.57.45 ou 04.92.03.54.67.